J'ai perdu ma shine

Ich habe meine Ausstrahlung verloren

Je n'ai pas trouvé que mon séjour de six mois au Québec eut été un succès. En gros, j'ai eu le temps de retrouver ma maison saccagée, la rénover, traverser des tempêtes hivernales sans service de déneigeur, me péter tous les ligaments du genou, être en béquilles pendant deux mois et boiter le reste du temps. Si c'est pas un gros message de la vie qui me dit de retourner là où la vie me sourit, je me demande ce que c'est... Je comptais les journées jusqu'au 2 avril. Me voilà arrivée et dans un environnement qui m'inspire pour reprendre ce que j'aime faire : écrire ! Enfin ! 

J'ai perdu ma shine en revenant au Québec, c'est l'effet que ça m'a fait. J'étais négative, inquiète, jamais certaine de mes choix. J'avais perdu la fluidité, le naturel et l'indifférence face aux petits accrocs de la vie. Alors que je m'étais jurée de conserver l'équilibre que j'avais dans ma vie en Europe, je suis retombée dans les anciens patterns assez facilement. Se lever pour aller vite au travail, travailler le plus possible, s'épuiser la cervelle, retourner à la maison le plus vite possible. Être fatiguée, dormir et recommencer. Pas de soirée improvisée en semaine, tout le monde est chez soi après le souper. Pas de petites marches dans le quartier pour me sentir hot dans un nouveau morceau de vêtement, il n'y a même pas personne pour regarder. Pas de regroupements extérieurs festifs, juste du monde qui prennent des marches de santé sur la promenade après les heures ouvrables. Je me suis tellement ennuyée. Donc je n'ai fait que ça, travailler, en pensant à chaque journée qui passait où j'avais l'impression de ne pas être au bon endroit. 

Sans voiture, ça me prenait un peu moins d'une heure pour me rendre au travail. Bien que le trajet est beau, il est un peu ennuyeux dans des quartiers que résidentiels avec personne dehors.

La promenade le long de notre beau Fleuve Saint-Laurent. 

Le belvédère de la Cathédrale.

Le parc Beauséjour.

Belle passerelle entre le Cégep et le nouveau Palais de justice.

Marché public d'hiver. Il faisait -17 degrés. J'avais les doigts gelés mais je voulais participer à l'une des seules activités organisées l'hiver.

Le dating à Rimouski. Oh boy. À part quelques exceptions, je le décrirais ainsi : des gars avec des piercings au sourcil et des photos de qualité webcam des années 2000, des pickup trucks, des poissons, d'autres poissons, encore des poissons, une tête d'orignal par ci, une peau de castor par là, un quatre-roues, un skeu-doo. Des gars qui n'ont pas le temps pour dater car ils sont overwhelmed par la monoparentalité. Des gars qui ne s'assument pas, qui ont peur de complimenter ou de prendre les devants. À travers ceux-ci, seulement trois garçons que j'ai eu envie de rencontrer : un jardinier québécois, un médecin mexicain et un Suisse fou. 

Pendant tout mon temps en Allemagne, rien ne me manquait de ma vie d'avant (sauf peut-être le fait d'avoir une sécheuse). Mais quand j'étais au Québec, tout me manquait. Je me suis ennuyée des transports en commun. Le fait de sortir, de marcher tout au plus trois minutes pour atteindre un arrêt, sans même avoir regardé les horaires parce que les bus, trams et métros passent à toutes les 5 minutes. Les transports en commun me donnent aussi une impression de sécurité. Je sais que peu importe où je suis, il y aura, à un moment ou un autre, un moyen de revenir chez moi. Ma liste d'arguments en faveur du transport en commun est infinie. C'est l'indépendance totale et une porte ouverte sur de nouveaux horizons que de pouvoir aller dans plein de villes et plein de pays aussi facilement et à petit prix. Je n'ai eu une voiture que pendant deux mois sur les six mois ou j'ai été à Rimouski et je confirme que c'est impossible de faire sans si on veut le moindrement avoir une vie fonctionnelle et pas trop coincée. Et je ne demandais que la base, pas des déplacements excentriques. Ça ne fonctionne pas. C'est désolant. Juste avant que je parte, le Citébus de Rimouski a même supprimé le seul arrêt qui se rendait dans mon quartier. Et on rétrograde en plus ? 

Je me suis ennuyée aussi des épiceries à chaque coin de rue. Faire les courses juste après le travail et uniquement pour le repas du soir. Manger ce que ça me tente car l'épicerie est sur le chemin, voilà aussi quelque chose qui me manquait. Pas besoin de se lancer dans le projet de planifier les 15 prochains repas parce que tu vas à l'épicerie une fois par semaine remplir ton gros panier en courant les rabais. Mon très petit appartement me manquait, maintenant que je suis de retour dans ma grande maison vide. What's the point ? Pourquoi j'ai quatre chambres et deux salles de bain ? J'ai bien voulu regarder les autres options : un appartement à louer c'est le double de mon paiement d'hypothèque et une maison petite, on dirait que ça ne se fait même pas. Un 3 et demi me conviendrait, mais pas dans un condo plate.

Ce n'est pas l'enfer, Rimouski et le Québec. Ce texte est sans jugement aucun envers ceux qui s'y plaisent ! Mais ce n'est pas la meilleure place pour moi, je ne suis pas à mon plein potentiel. Je suis une version mortellement ennuyeuse de moi-même, sans confiance en soi et bien moins positive. 

Pourtant, je suis atterrie au Québec avec beaucoup d'excitation. Dans l'avion, quand l'océan était enfin derrière moi et que j'ai commencé à apercevoir Terre-Neuve, ma peur s'est transformée. Je suis devenue excitée comme un enfant et je tortillais sur mon siège en souriant. Je suis passée au dessus de Rimouski, j'ai vu le Fleuve et l'Île-St-Barnabé. Je me suis dit que Simon était là, au bureau, juste en dessous de moi, à ne pas se douter que je suis là, au dessus du Québec après 28 mois sans avoir vu mon pays. Pis je pouvais même pas le texter pour lui dire que j'étais là alors qu'il était si proche ! 

Mon avion a touché le sol 20 minutes après celui de maman qui revenait du Portugal. Quand j'ai sorti du mode avion, maman venait de m'écrire qu'elle était au carrousel à bagages. On s'est rencontrées à la sortie, avec Sylvaine, Chantale et Marc. Je suis arrivée en pleurant et j'avais chaud dans tous les multi-layers que j'avais sur le dos pour passer dans l'avion sans surcharge. Dehors, Francis est aussi arrivé quelques minutes après. On s'en va à Brigham. Sur la route, je regardais dehors et je me souviens d'avoir pensé : c'est chez moi ici, je reconnais les paysages, c'est beau le Québec aussi. Ça me rassure d'avoir eu ceci comme première impression le premier jour. À Brigham et Richmond, j'ai revu toute ma famille. 

Le café Yamaska, à Farnham.

Des décorations à la ferme les Carottés.

L'un des derniers marchés à la ferme.

Belle température pour un mois d'octobre.

L'église de la paroisse de St-Romuald de Farnham.

Francis.

Légumes colorés.

Parmi les highlights de mon séjour au Québec, Simon m'a envoyée à Montréal sur le bras de Quickbooks pour le congrès Stratégies PME au Palais des congrès. Un retour à mes anciennes amours : l'entrepreneuriat et le réseautage. J'aime pu ça vraiment. Des conférences à sens unique dont le sujet n'est qu'effleuré. Dans des événements comme ça, 2 % du contenu est pertinent. Le reste, c'est pour show off ta business. Somme toute, l'événement avait une logistique et une technologie vraiment à point ! 

J'ai combiné ce séjour de quatre jours avec la visite du Musée des beaux-arts de Montréal et de la Cité d'archéologie et d'histoire de Pointe-à-Callière. Il y avait une exposition vraiment bien sur les sorcières ! Les sorcières de nos jours, ce n'est pas les sorcières d'antan. Dans la description de l'expo, la sorcière est le symbole du féminisme moderne. Elle incarne la résilience et l'émancipation, reflétant les luttes et les avancées des mouvements féministes contemporains. Je suis une sorcière et mes amies aussi ! En même temps que j'étais à Montréal, le train de Noël du Canadian Pacific Kansas City railway a fait un arrêt à la gare de Montréal-Ouest. Nous n'avons pas la Deutsche Bahn, mais quand il y a un train ici, c'est un maudit gros train massif tout illuminé qui arrive en faisant des tchou-tchou pour répandre la magie de Noël. J'ai aussi vu l'anneau de Montréal pour la première fois, lui qui a été installé en 2022. Je l'ai adoré ! Il pèse plus de 23 000 kg et il fait 30 mètres de diamètre. Très impressionnant ! L'expérience AURA réalisée par Moment Factory à la Basilique de Montréal était aussi marquante. J'ai été touchée par ce spectacle technique jumelant le son et l'image dans une architecture si belle. J'en aurais repris encore et encore. C'était magnifique et trop court.

Technique et logistique réussie à Stratégies PME.

Palais des congrès ben busy.

Les couleurs du Palais des congrès.

La place publique devant la Basilique Notre-Dame.

Le Musée des beaux-arts de Montréal.

Mosaïque de toutous !

Le toit de la Basilique, illuminé pour l'expérience AURA.

Magnifiques jeux de lumières et le spectacle n'est pas encore commencé. 

La tour Desjardins, de couleur Desjardins.

Une foule rassemblée pour accueillir le train de Noël à la gare de Montréal-Ouest.

Belle locomotive.

Des wagons tout illuminés.

L'anneau de Montréal.

Intéressant endroit pour faire un meeting.

Gens rassemblés pour le défilé du père Noël devant l'édifice de la Sun Life. Il est arrivé en retard, je ne l'ai jamais vu.

L'escalier central à la bibliothèque Maisonneuve, restaurée et inaugurée en 2023.

Art de rue de Montréal.

Le tunnel de la cité archéologique de la Pointe-à-Callière. 

Maman et moi avons fait une petite escapade à Québec en passant par Cacouna et Kamouraska pour aller visiter le marché de Noël allemand de Québec qui n'avait rien à voir avec les marchés de Noël allemands de l'Allemagne. Mais on a quand même mangé des saucisses, des churros et bu du vin chaud. Je ne me souviens pas d'avoir déjà pris le funiculaire du Vieux-Québec dans mon enfance mais j'ai pas aimé ça du tout. Je n'aime pas les petites cabines qui grincent. Le Musée de la Civilisation de Québec, avec ses expositions sur la lutte au Québec, sur les nations autochtones qui habitent le territoire québécois et sur le rap québécois, était aussi cool que dans mes souvenirs. On n'y aurait passé plus de temps. 

Maman à Cacouna.

Paysage froid.

Le bleu.

Moi sur mes deux jambes avant de perdre mon genou quelques jours plus tard.

Une belle maison de Kamouraska.

Champs de neige.

Petite corde à linge de Noël au marché.

Maman et moi.

À l'entrée de l'un des sites du marché de Noël allemand qui se tient dans le vieux Québec.

La belle vue sur le château Frontenac à partir de la basse ville.

L'une des vues les plus classiques du Vieux-Québec.

Murale en trois dimensions.

L'entrée du funiculaire qui relie la terrasse du château à la basse-ville.

Petits rails effrayants, mais belle vue.

Le château.

L'entrée du Musée de la Civilisation ne semble pas avoir changé depuis toujours.

L'exposition sur les 40 ans du rap queb.

Certains visages connus, d'autres inconnus, parmi la scène du rap.

Faux feu dans une yourte dans l'exposition sur les nations autochtones habitant le Québec.

Une réplique d'un stade de lutte faite à partir de bouts de matelas à coquilles d'œuf ! 

À mon retour à Rimouski, j'aurais été la clientèle tout indiquée pour rejoindre un espace comme La Station, telle qu'elle était avant mon départ. Hélas, l'espace de coworking de Rimouski a perdu toutes ses couleurs, c'est le moins qu'on puisse dire. Le noyau des startups prometteuses qui y était a déserté, les gens intéressés à connecter n'y trouvaient plus du tout leur compte. Il n'y avait plus de communauté, mais bien que des beaux meubles et un WiFi. J'ai observé son déclin de façon passive et détachée jusqu'au scandale avec la Chambre de commerce. On m'en parlait de temps en temps et on m'en a parlé à mon retour. Lorsque j'ai quitté La Station, j'ai laissé cet organisme au sommet, avec une réserve intéressante de fonds affectés pour les activités aux membres, presque plus aucune dette, des relations solides avec des partenaires fiers d'être là et un réseau varié de collaborateurs externes qui soutenait les différents aspects de son existence. La Station, dont le cœur battait pourtant pour ses utilisateurs, semble s'être éloignée de ses valeurs de communauté, de collaboration et de créativité qui faisait d'elle un lieu au delà de simples bureaux à louer. Est-ce que sa chute serait une résultante de la pandémie ? Pas du tout, elle avait même très bien traversé cet épisode qui aurait pu la rendre plus forte encore par le déploiement du télétravail et l'exode urbain. 

Pendant des années, j'ai tenu mon bébé avec le plus grand dévouement et le souhait sincère de réaliser une mission. La Station, c'était de la bombe dans le paysage entrepreneurial de Rimouski. Des résultats exceptionnels, du concret, du vrai monde, un lieu qui changeait le quotidien de ceux qui le fréquentait. Et je suis encore fière aujourd'hui de constater où sont rendues les entreprises qui ont vu le jour entre ces murs du 40, St-Germain Est. Et pourtant, le chemin qu'a fait La Station pour en arriver là était totalement hors de toute la game politique à gros moyens. La même game qui a d'ailleurs fait naître ce grand succès de l'économie bleue... le Novarium. Un fail qui était prévisible à des kilomètres à la ronde. Un show de boucane insultant, pourtant si évident, qui n'aura servi à rien.

Pendant mon séjour, je n'aurai donc mis les pieds qu'une fois dans cet espace que j'ai créé, pour constater qu'il était rendu gris et sans énergie malgré sa grande baie vitrée autrefois si chaleureuse. C'est un chapitre qui a été important pour moi avec lequel j'ai bien compris que d'être en affaires était une aventure très formatrice, mais qui ne me tente plus du tout. L'accomplissement professionnel a été ma priorité pendant cinq ans. Maintenant ce n'est plus du tout ce qui me drive. La Station était l'une des plus remarquables dans le milieu des coworkings au Québec. J'ai réalisé ma mission jusqu'au bout avec intégrité, avant de changer de priorité. Fin de l'histoire.

J'avais commencé l'escalade de bloc avec Carol-Ann chez Riki-Bloc. Je me plaisais bien dans ce sport solo. J'y allais à l'ouverture, seule ou avec Caro, alors qu'il n'y avait presque personne. Je l'avais intégré dans ma routine à raison de deux ou trois fois par semaine, et ce, jusqu'à temps que je manque une prise et que je tombe par surprise. Ma jambe s'est mise à bruler de douleur au son d'un long et douloureux crrrrraaaack. Ce fut la fin de l'escalade, l'acclimatation à gérer mon quotidien avec des béquilles, et le début d'une grosse inquiétude par rapport à ma capacité à continuer de faire de la randonnée sans limite. Après des semaines de béquilles et trois mois de rééducation en physiothérapie, les résultats de mon IRM m'arrivent finalement à deux jours de mon départ en Allemagne : déchirure complète ou avancée des ligaments croisés antérieurs, déchirure partielle du ligament collatéral interne et déchirure partielle des ménisques. La chirurgie est recommandée. Mais je pars dans deux jours. Je verrai à mon retour. 

Quelques heures avant la chute. Je suis nostalgique de cette photo de moi avec toute ma force et mobilité. 

Quelques jours après avoir rencontré un Suisse fou à Rimouski et l'avoir amené à une game de l'Océanic, je suis allée le rejoindre quelques jours à Québec. Nous avons visité l'Hôtel de glace, l'île d'Orléans et le StrØm Spa, en plus de charmants restaurants et bars du Petit-Champlain et de St-Roch. Un mélange de moments romantiques et de folies. Un programme bien rempli et malade pour un touriste au Québec. Et même pour moi, qui vient d'ici. Tellement fou qu'après 48h, il voulait que je le marie pour qu'on aie un freepass mutuel Québec-Suisse et je jure qu'il y a vraiment songé. Il a tellement râlé avec sa Suisse dont il est si fier que ça a eu l'effet inverse. Ça m'a donné tout sauf l'envie d'aller manger de la raclette là-bas. Malgré tout, le Canton du Valais en juin est un projet, j'irai le vivre et confirmer si c'est le centre du monde tel que décrit par Luca. Nous avons gardé contact. Il y a quand même cette chanson des Cowboys-Fringants qui me revient quand je pense à cette romance à Québec. Une aventure comme pas une, faut le dire : 

Comme dans une chanson de Joe Dassin
On avait besoin de presque rien
Mais à tout hasard, j't'envoie des becs
Chaque fois que je repasse à Québec
En espérant qu'un p'tit coup de vent
Te les apporte pour rappeler le temps
Où on s'voyait comme des amants
Dans les cafés de la rue Saint-Jean
Même si déjà on savait bien
Que notre histoire ne rimait à rien


De jolies maisons sur l'Île d'Orléans.

Des sculptures impressionnantes de neige et de glace.

L'entrée invitante de l'Hôtel de glace de Québec.

Sculptures bien détaillées.

Le bar, un vrai. Avec des verres de glace pour prendre des shots.

L'une des chambres avec un foyer. Il doit quand même pas faire 25 degrés là dedans.

Passagère d'un camionneur suisse qui me trimballe dans Québec comme son amante du moment.

C'était ma première sortie sans mes béquilles.

Luca sur la banquise.

Un lustre de glace qui te fait très mal s'il te tombe sur la tête.

Sinon, j'ai fait des rénovations bien nécessaires après le tsunami qui a ravagé ma maison. Quand je suis entrée dedans, le 4 octobre, je l'ai trouvée laide, sombre, sale mais saaaaale. Juste en arrivant dans le stationnement en auto avec maman, j'ai vu mes beaux rideaux en lambeaux dans le salon, mais je n'avais aucune idée de l'ampleur de l'insalubrité et des bris. Des bris mineurs et majeurs sur la propriété, le terrain et les meubles. Le ventilateur dans l'entrée était noir. Pas grisâtre. J'dirais plutôt genre noir de jais... L'équipe de nettoyage après sinistre a du se pointer deux jours pour que je finisse par être à l'aise de juste respirer cet air lourd de fumée de cigarette et d'animaux. Une vraie malchance. Dire qu'il se passait ça dans ma belle maison que j'ai toujours si bien entretenue, pendant que j'étais loin, sans aucun pouvoir d'arrêter les choses. C'est bien le seul problème qui m'a plané au dessus de la tête pendant mon voyage, la seule chose qui me troublait dans ma best life. Cette aventure fut un très gros apprentissage et une leçon à la dure sur des erreurs à ne pas commettre quand on est propriétaire. Ça m'aura tellement coûté cher. Et eux ? Ils s'en balancent probablement et continuent leur chemin en faisant subir aux autres leur incivilité outrageante. Sans surprise, j'ai décidé de ne pas relouer ma maison pendant mon voyage de trois mois. Je l'ai mise sur Airbnb et Home Exchange temporairement et c'était la meilleure décision que j'ai prise.

Voilà, c'est ça. Un seul article pour mes six mois au Québec. 

J'ai senti un bonheur d'une intensité brute dès que je suis sortie de l'aéroport de Paris. Mes mésaventures au Québec sont derrière moi. J'ai survécu à mon vol. Je rejoindrai Düsseldorf dans quatre heures. Ma ville !

Commentaires

  1. Oh my goood!!! Je te souhaite tellement de bonheur dans la belle Europe. Te lire me rend nostalgique de ma France. C'est vrai qu'il y a certaines choses que je ne m'étais pas rendu compte qu'il y a la bas versus ici au Québec.

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